"Mon secret ? Je fais semblant d'écrire, et sur ma lancée j'écris" F.Beigbeder

13 nov. 2011

Don't tell my mum !

2 über commentaires
Il est des gens qui vous feraient faire n’importe quoi. Juste pour le plaisir de voir leurs yeux verts vous sourire. Aussi quand elle m’a dit  "Viens on fait un blog ensemble" je n’ai rien trouvé de mieux à lui répondre que "oui". 
Ouais, dis comme ça on dirait que je me suis forcée. Mais vous savez aussi bien que moi qu’une proposition pareille ne se refuse pas. Que je ne refuse pas une proposition de la sorte. 
Je pourrai alors vous donner toutes les raisons, liées à l’écriture et les autres, pour lesquelles j’ai accepté, mais j’ai pas envie.
Ce que je préfère faire, c’est vous demander de mettre vos flux rss et votre dashbord sur netvibes à jour. Vous dire que je vais certainement moins publier ici et plus là-bas. Et peut-être bien que vous relirez des vieux billets, écrits ici et là, mais que vous m’en voudrez pas parce que je suis votre bloggeuse préférée. 

Donc, le fameux blog c’est lui et j'en suis plutôt contente !  

Read more

7 nov. 2011

Tranche de jambon découpée en lamelles et entourée de sa couronne de pommes de terre

2 über commentaires
La cuisine, avec le scrapbooking et le sudoku, c'est ma passion. Je pourrai passer des heures entières dans ma cuisine à tester de nouvelles recettes, fraichement trouvées sur marmiton.com
Cette semaine vous le savez, j'étais à Lille, partageant cette folle passion avec mon hôte. Et alors que je lui faisais goûter mon succulent gâteau au chocolat façon micro ondes, elle me montrait comment faire cuire des pommes de terre au micro ondes, encore. 
Comme quoi le micro ondes c'est peut-être vachement dangereux pour la santé, rapport aux ondes qui se baladeraient en dehors du micro, mais en même temps ça permet de ne pas mourir de faim. Finalement, l'un dans l'autre c'est pas trop mal.

Pour la préparation de ce jambon/couronne de pommes de terre, vous avez besoin de jambon, que vous trouverez dans le magasin au coin de votre rue. Et de pommes de terre. Ne vous évertuez pas à aller cueillir de la patate, vous en trouverez aussi facilement chez votre primeur. 
Pas besoin de faire cuire le jambon, si vous vous débrouillez bien dans le magasin, vous le prendrez déjà cuit. 
Pour faire cuire les pommes de terre, mettez les dans une assiette creuse, remplie d'eau à moitié (ou à moitié vide si vous êtes pessimistes) et mettez 5 minutes au micro ondes. Au bout des 5 minutes, retournez les pommes de terre pour que l'autre côté fasse trempette dans l'eau. Et rebelotte 5 minutes. 
Cling (bruit du micro ondes pour celles et ceux qui gèrent pas encore bien les onomatopées) 
C'est prêt ! 
Découpez 2 tranches de jambon que vous placerez au milieu de votre assiette et entourez-les des pommes de terre. Épluchées et découpées. Bien évidemment. 
Pour les trucs verts sur les pommes de terre, ce sont des assaisonnements, genre persil. Mais je suis pas bien sûre de moi. Et surtout, si vous voulez pas, ben vous mettez pas ! 
Vous pouvez éventuellement accompagner le tout avec de la mayonnaise. La mayonnaise, ça se fait pas au micro-ondes. Là encore, vous en trouverez dans le même magasin qui vous aura donné vos tranches de jambon. 

Si c'est pas la fête chez les papilles gustatives, ne venez pas vous plaindre, vous serez pas remboursés.
Bon appétit, bien sûr ! 
Read more

27 oct. 2011

Ou l'art de savoir faire une valise

0 über commentaires
Samedi matin, je pars pendant une semaine. Pour Lille. Comme demain j’ai l’équivalent d’une journée de ministre (enfin, je ne sais pas comment sont leur journée, aux ministres, mais la mienne, demain, sera chargée, pour sûr) j’ai préféré prendre les devants et la faire ce soir. Ma valise. 
Mon problème (et je sais que c’est le vôtre aussi) c’est que je ne sais jamais ce que je vais me mettre, genre 5 minutes avant de partir de chez moi, alors imaginez prévoir sur une semaine. Une semaine, ça fait quand même beaucoup de matins à pas savoir comment s’habiller. 
Aussi, par précaution (de quoi je ne sais pas encore) et pure indécision (indécision ça rime avec (im)perfection en même temps) je prends un peu tout ce que j’ai de mettable dans mon armoire. C’est donc tout naturellement que je me retrouve avec plus de vêtements que de jours. Et une valise qui donne l’impression que je pars m’installer 3 mois. 
Et encore, là j’ai fait un effort, j’ai prévu de ne prendre qu’une seule paire de chaussures. Il m’arrive d’en prendre deux paires, pour moins que ça, hein. Au cas où. 
En même temps, je suis en train de me dire qu’à Lille il pleut, et peut-être que ça serait judicieux de prendre une autre paire de chaussures. Au cas où les miennes prennent la pluie. 

Oui, mais lesquelles ? 

Read more

24 oct. 2011

Saturday night fever

0 über commentaires
Ce weekend ma mère ne devait pas être chez moi. Et comme j’ai un peu 10 ans dans ma tête par moment, je me suis dit que ça serait l’occasion pour moi d’inviter mes copines à faire une pyjama party. Elles seraient venues avec leur plus beau pyjama en pilou et leur peluche favorite. On aurait mangé des bonbons qui piquent et roter du coca en regardant une comédie romantique qui fait un peu pleurer. On se serait un peu fâchées après le beau gosse/personnage principal (parce que y’a toujours un moment du film où il agit comme un connard) en même temps qu’on aurait envié la blonde greluche qu’il convoite. Bon, peut-être que moi, j’aurai fait l’inverse, mais l’idée est là quoi. 
Puis après, on se serait installées sur les matelas, avec nos coussins et nos maux de ventre (manger des bonbons qui piquent et roter du coca, ça donne mal au ventre, oui) et on se serait raconté nos secrets de beauté. Moi, ma spécialité ce sont les cheveux, je gère trop bien le coiffage de mèche. 
Après on se serait toutes endormies et le lendemain on aurait fait une bataille de coussins pour toutes se réveiller. Ça aurait été trop génial. 
Au lieu de ça, ma mère était là ce weekend alors j’ai pas voulu inviter toutes les copines que je voulais. J’ai invité qu’Amina. Comme Amina est pudique de son pyjama en pilou, elle est venue habillée normalement, du coup, moi aussi je suis restée habillée normalement. J’allais pas non plus montrer mon pyjama. Et c'est tout naturellement que je n'ai pas sorti mes peluches. 
A la place des bonbons qui piquent, j’ai fait des pop corn et du caramel au micro ondes. Ils étaient trop sucrés alors on a préféré roter de l’eau. Et au lieu de regarder une comédie romantique qui nous aurait fait lauler, on a décidé de regarder Somewhere
On s’est dit que comme c’était Sofia Coppola et qu’on avait quand même bien aimé Marie-Antoinette on allait aussi bien aimer Somewhere. Je pense que ce soir là on aurait mieux fait de se couper une jambe, on aurait plus ri que devant le film. 
Somewhere c’est l’histoire d’un type connu apparemment qui vit à l’hôtel et qui reçoit la visite de sa fille. Alors, tous les deux ils vont faire des trucs comme jouer à guitar hero. Puis voilà. C’est insipide et ennuyeux. Y’a très peu de dialogue et quand ils ne sont pas en italiens (que je parle aussi bien que le tibétain du 12ème siècle) ils sont incompréhensibles. 
Si ça n’avait tenu qu’à moi, on aurait arrêté de regarder et on aurait mis Never say never de Justin Bieber, just for fun. Mais comme Amina a voulu regarder jusqu’à la fin, pour comprendre, on a regardé jusqu’à la fin, sans comprendre. 

La prochaine fois, je miserai sur une valeur sûre, genre Rasta Rocket


Read more

23 oct. 2011

Mes parents sans qui je ne serai pas là ce soir

4 über commentaires
Ce matin en cours (parce que oui, j’ai cours le samedi cette année) il a fallu qu’on travaille sur des mémoires qui avaient été rédigés les années précédentes, histoire qu’on ait une idée un peu plus concrète de ce qui nous est demandé. (cette phrase est longue, hein ?) 
Moi, j’ai eu le droit à un mémoire sur l’analyse du travail des enseignants en milieu carcéral. Parfois, le hasard se fout de ma gueule, mais c’est pas le plus important. Et alors que je regardais un peu comment il était construit, je suis tombée sur la page Remerciements. Paraît qu’il en faut une. Là, la fille elle remerciait son directeur de mémoire. Elle remerciait aussi les autres profs du master et les enseignants qui ont bien voulu qu’elle les observe pour son étude. Tout ce qui y’a de plus conventionnel. Puis, à la toute fin de la page, elle a remercié sa famille et son fils, Sandro. Déjà, Sandro, je trouve que c’est bizarre comme prénom, mais bon, c’est pas le plus important. Le plus important c’est que je me suis demandé ce que Sandro faisait dans l’histoire. Peut-être a-t-il été sage pendant que Maman rédigeait ses pages. Mais je vois pas d’autres explications. Parce que je doute que Sandro, peu importe son âge, il aurait pu l’aider ou la soutenir. Mais bon, c'est pas le plus important. 
Le plus important c'est que je me suis imaginée, moi aussi, à devoir écrire mes remerciements. 
Je pense que je remercierai les jurys des concours de journalisme qui n’ont pas voulu de moi dans leur promo et qui, par extension, m’ont poussée à me réorienter et donc à m’inscrire dans ce master. 
Je remercierai également mon université, qui m’aura permis de vivre cette folle aventure. Ça fait juste la 7ème année que je squatte ses halls et personne n’a encore pensé à me virer. Incroyable. 
Mon directeur de mémoire, qui m’aura empêcher d’avoir une vie sociale épanouie. 
Mes parents sans qui je ne serai pas là aujourd’hui. D’une logique sans faille. Mais c’est aussi toujours important d’être explicite. Ça permet de lever toutes les ambigüités qu’il peut y avoir. C’est important. 
Et enfin, à l’instar de Claire (Claire, c’est la fille qui a écrit le mémoire que j’ai lu ce matin)(ouais, aujourd’hui j’ai décidé de faire des phrases compliquées) qui remercie Sandro, je pense remercier la personne qui m’a donné des bouillons d’ardeur quand bien même je faisais des crises d’hystérie à 3 heures du matin. 

Parfois j’aimerais bien pouvoir sortir un peu des conventions, mais paraît que ça se fait pas trop pour la rédaction d’un mémoire. Tant pis.  

Read more

20 oct. 2011

Tomboy

5 über commentaires
L’autre soir, j’ai enfin vu Tomboy. Je me souviens, le film avait fait pas mal de bruit sur les réseaux communautaires gays et lesbiens. Genre, parce que y’a une petite fille de 10 ans qui se fait passer pour un petit garçon de 10 ans, alors le film sert la cause gay. Genre. 
Alors oui, moi aussi à un moment donné de mon existence j’ai eu envie de servir la cause gay et lesbienne de mon département, mais c’était parce que je venais de me faire larguer et, me sentant telle une vieille chaussettes qu’on balance à la poubelle après de si jolis moments passés ensemble, j’avais envie de faire quelque chose de bien pour les gens. Genre, ça m’aurait permis de me sentir utile. T’as vu. 
Au final, je me suis débrouillée toute seule et je me suis sentie mieux, alors j’ai plus eu envie de servir la cause. Je lui ai même pissé à la raie à cette connasse. C’est vulgaire. C’est gratuit. C’est pour moi. Service. 
Tout ça pour dire que quand j’ai vu Tomboy, ben j’ai vu une histoire avant de voir un message. J’ai été émue par le comportement de sa petite sœur. J’ai eu envie de la prendre dans mes bras et lui dire que c’était la meilleure petite sœur du monde. Ouais, je suis comme ça, moi. Et j’ai aimé la réaction de la mère quand elle a appris que sa fille s’était fait passer pour un garçon. Ni trop. Ni pas assez. Et j’ai souri à la fin. Parce que la fin est touchante quand même un peu. Dans d’autres circonstances, j’aurais même pu pleurer, je crois. Mais là, je n’étais pas dans d’autres circonstances, alors je n’ai pas pleuré. 
Il est joli. Peut-être un peu naïf, mais on s’en fout après tout. Il est à voir. Comme tous les films dont je vous parle ici. Bien entendu. 



Read more

17 oct. 2011

J'peux pas, j'ai ma mère

5 über commentaires
Ma mère est une femme formidable. Déjà parce qu’elle a eu la brillante idée de me faire et ensuite parce que c’est effectivement le cas. Elle est formidable. Sauf que voilà, comme tous les gens formidables (qui ne sont pas extraordinaires, comme moi) elle a plein de défauts. Les uns pires que les autres. Et même si je l’adore et que c’est ma mère, parfois j’ai quand même envie de lui en coller deux. 
Surtout quand elle me prend pour qui je ne suis pas. Quand j’étais plus jeune, genre jadis, elle avait ce chic détestable de me proposer pour tout ce qui était aide aux devoirs, babysitting et toutes les autres joyeusetés qu’on peut faire avec des gamins pleins de morve du matin au soir et du soir au matin. 
A un moment donné de mon existence universitaire, elle m’a même prise pour un écrivain public et a proposé mes services pour la rédaction de lettres de motivation pour une voisine. Je ne suis déjà pas assez motivée pour écrire mes propres lettres qu’il fallait encore que j’aille écrire celles des autres. 
Ça encore, ça peut aller. 
Le pire étant quand elle me prend pour une technicienne d’Orange. Experte ès branchements téléphoniques. Ça me fait penser que je devrais ouvrir une hotline dans ma chambre. Je lui parlerais en polonais, et je la ferais payer 5€ la minute pour lui dire (comme on me dit trop souvent) « Né vous inquiétez pas, y’a pas dé problèmes, qué des solutions » ce à quoi j’ai envie de répondre par un aimable: « Mais tu vas la fermer oui ! » 
Enfin bref. 
Ma mère, dès qu’elle a un souci avec la technologie (la rime est pour moi, cadeau), elle m’appelle. Même quand ma sœur est dans les parages. Véridique. A croire que le premier mot que ma mère a su dire quand elle est devenue mère est mon prénom. 
Parenthèse : quand je lui ai fait remarquer, elle m’a dit que c’est parce qu’elle savait qu’elle pouvait compter sur moi. Je crois qu’elle a dit ça surtout pour me flatter et qu’en vrai, elle s’est liguée avec les forces du mal pour m’empêcher de glander plus de 10 minutes d’affilée. Fin de la parenthèse. 
Donc là, en ce moment, la livebox vit sa vie de livebox, à savoir qu’elle bugge toutes les trois minutes et que donc, toutes les trois minutes j’entends mon doux prénom hurlé par delà le salon. Je me lève et je te bouscule et me dirige courageusement vers le cœur du problème. Débranche. Branche. Reboot. Deboot. Mais rien n’y fait et je sens dans le ton que ma mère emploie que franchement j’exagère à ne pas savoir gérer cette panne. 
Ouais, sauf que si Jérôme était là (Jérôme c’est mon prof de didactique et parfois même d’informatique), il lui dirait que l’informatique c’est comme les antibiotiques, c’est pas automatique. Ouais, Jérôme aime bien les mots qui finissent en –tique. 
Sauf que Jérôme, il ne vit pas chez moi. Et donc, il peut pas l’endormir avec ses yeux bleus. Et c’est moi qui dois appeler le service technique quand je sens ma mère s’énerver-tout-rouge. 
Donc, voilà, j’ai pris mon super combiné, et j’ai téléphoné à Orange. Deux fois. Deux fois, parce que la première fois, j’ai fait ma fille un peu stupide et j’ai pas débranché le bon câble, du coup, ça a coupé la communication. Oups. 
La deuxième fois (et la dernière) j’ai fait moi, la fille sûre d’elle et inébranlable, celle qui va droit au but, sans tergiverser. Et finalement, ça marche pas trop mal : j’ai eu le droit d’aller chercher une nouvelle livebox demain, dans l’agence la plus porche de chez moi. Bon, bien sûr, avant il a fallu que j’attende les «  moins de 4 minutes de temps d’attente » d’Orange, qui sont en fait 9 minutes de votre temps, à vous et que je m’entretienne avec une espèce de personne qui comprend le français comme je parle l’ouzbèque.
Mais j’ai eu gain de cause. Et rien que pour ça, ça mérite quelque chose. 
Bon. Après, il a fallu que j’affronte la génitrice qui me sert aussi accessoirement de mère et que je lui explique qu’elle ne pourrait pas regarder la télé ce soir. Autant vous dire que j’avais le trouillomètre à zéro. Ce à quoi elle a répondu, dans un calme olympien, « c’est pas grave, je jouerai sur l’ordi ». 

Ma maman est vraiment formidable. 

Read more